[Analyse] (Le Monde, 10 février 2017) Une présidente désignée dans des conditions douteuses, trois juges au statut incertain, trois décisions censurées par le gouvernement : le nouveau Tribunal constitutionnel polonais est devenu, aux yeux de la plupart des juristes, une anomalie juridique. Après un an de bataille, la majorité ultraconservatrice du PiS (Droit et justice) au pouvoir à Varsovie a réussi, en décembre 2016, à prendre le contrôle de la plus haute instance juridique du pays. Le parti a attendu que le mandat du président contestataire arrive à son terme pour le remplacer par une présidente proche du PiS. Lire la suite