[Enquête 2/3] (Version longue de l’article du Monde, 19 juillet 2017) Massivement contesté par la hiérarchie militaire (voir l’enquête « L’armée polonaise affaiblie par les purges du PiS »), le ministre de la défense polonais, Antoni Macierewicz, jouit d’une position d’intouchable au sein du gouvernement ultraconservateur. Si sa gestion de l’armée régulière est unanimement décriée par les spécialistes, celle des services de renseignements militaires l’est tout autant. Au point de susciter les plus vives inquiétudes des Alliés au sein de l’OTAN. Lire la suite
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L’armée polonaise affaiblie par les purges du PiS
[Enquête 1/3] (Version longue de l’article du Monde, 6 juillet 2017) Alors que les problématiques de sécurité ont été au cœur de la visite de Donald Trump en Pologne, jeudi 6 juillet, la Pologne est-elle en passe de devenir le nouveau maillon faible de l’OTAN ? Démissions en cascade, programme de modernisation sous point d’interrogation… l’armée polonaise n’a pas échappé à la « révolution conservatrice » initiée par le parti Droit et Justice (PiS), depuis son arrivée au pouvoir, en novembre 2015. Une révolution menée d’une main de fer par le ministre de la défense, Antoni Macierewicz, une des personnalités les plus radicales et les plus controversées de l’équipe gouvernementale. Lire la suite
Pour lutter contre les populismes, un nécessaire changement de paradigme économique
« Tant que la forme de l’actuel capitalisme ne changera pas, des personnes de la sorte de Trump continueront d’arriver au pouvoir » argumentait le philosophe polonais Andrzej Szahaj, peu après l’élection de Donald Trump, dans les colonnes du quotidien conservateur polonais « Rzeczpospolita. » Selon lui, le terme de « populisme » utilisé à tord et à travers pour disqualifier d’emblée tous les arguments qui vont à contre-courant de la pensée économique dominante, est devenu « un outil de déni de réalité » pour de nombreux commentateurs. Lire la suite
En Pologne, l’Etat de droit n’est plus que théorique
[Analyse] (Le Monde, 10 février 2017) Une présidente désignée dans des conditions douteuses, trois juges au statut incertain, trois décisions censurées par le gouvernement : le nouveau Tribunal constitutionnel polonais est devenu, aux yeux de la plupart des juristes, une anomalie juridique. Après un an de bataille, la majorité ultraconservatrice du PiS (Droit et justice) au pouvoir à Varsovie a réussi, en décembre 2016, à prendre le contrôle de la plus haute instance juridique du pays. Le parti a attendu que le mandat du président contestataire arrive à son terme pour le remplacer par une présidente proche du PiS. Lire la suite